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Ciné-Festival en Pays de Fayence

Le festival où VOUS pouvez être juré


Kaouther Ben Hania

Née le 27 août 1977, à Sidi Bouzid (Tunisie), elle étudie à l’École des arts et du cinéma de Tunis puis à La Femis. Son premier court, Peau de colle (2013), reçoit le prix du public aux Rencontres films femmes Méditerranée à Marseille. Après un documentaire, Les Imams vont à l’école (2010), et avant Wajib, elle a réalisé deux longs métrages, tous deux primés. 

Filmographie :

La belle et la meute (Aala Kaf Ifrit)



De Kaouther Ben Hania

Avec :
Mariam Al Ferjani, Ghanem Zrelli, Noomane Hamda

Tunisie, 2017, 100min. arabe ,

Une histoire terrible, inspirée de faits réels. Belle et insouciante, Mariam est victime d’un viol (qu’on ne voit pas) et doit lutter, une nuit durant, pour le respect de ses droits et de sa dignité. Mais comment peut-on obtenir justice quand celle-ci est entre les mains des bourreaux ?

Là où le film est très fort, c’est qu’il évite les clivages trop faciles. Ce ne sont ni les femmes contre les hommes (ou l’inverse?), ni les bons résistants contre les méchants flics. 

Le spectateur reste en haleine tout le long du film. On ne nous raconte pas la toute fin de l’histoire, mais ce visage de la jeune fille, baignée de lumière dans la cour lors de la scène finale, est un magnifique appel à résister à tous ceux qui voudraient bafouer le droit le plus élémentaire. 

Festivals :

Cannes 2017, sélection Un Certain Regard. Angoulême 2017. Prix de la meilleure création sonore décerné par la Seamine du Son

Prix du jury Pro-Fil en 2017

Justification du jury :

Nous avons été particulièrement sensibles au combat dans lequel Mariam, victime d’un viol, s’engage, en dépit des pressions morales et physiques et de nombreuses intimidations, afin que les  agresseurs (un groupe de policiers) soient poursuivis et jugés. Le récit est découpé en neuf parties, présentation voulue par la réalisatrice, comme s’il s’agissait d’un rapport de situations, montrant le trouble de la jeune femme devant les obstacles dressés devant elle. Signalons la remarquable et convaincante interprétation de la jeune actrice Mariam AL FERJANI. A la fin du film, Mariam trouve encore l’énergie nécessaire pour s’adresser au Procureur Général, seule instance supérieure qui devrait lui permettre d’obtenir la reconnaissance du crime et de la restaurer dans sa dignité d’être humain.Le combat de Mariam est universel et pas seulement limité à tel ou tel pays. C’est le combat des femmes et de toutes les victimes de la violence arbitraire, combat nécessaire pour que se construise un monde plus juste.



Séances :


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