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Ciné-Festival en Pays de Fayence

Le festival où VOUS pouvez être juré


Paolo Taviani

Nés en Italie, les frères Taviani travaillent ensemble depuis quarante ans. Après des études d’Art à Pise, ils s’engagent dans le cinéma. Ils signent leur premier long-métrage en 1963 avec Les Hors-la-Loi du mariage.  Suivent des films environ tous les deux à trois ans, parmi lesquels Les subversifs en 1967, Allonsanfan en 1974, leur premier succès international, Padre Padrone en 1977, Palme d’or à Cannes, et La nuit de San Lorenzo en 1982. Ils passent un certain temps aux USA où ils réalisent Good morning Babylone en 1987.
Revenus en Italie, ils continuent toujours au même rythme. Citons Les affinités électives en 1996 et Les Mas des Alouettes en 2007. César doit mourir est leur 17ème long-métrage de fiction.
 

Vittorio Taviani

Nés en Italie, les frères Taviani travaillent ensemble depuis quarante ans. Après des études d’Art à Pise, ils s’engagent dans le cinéma. Ils signent leur premier long-métrage en 1963 avec Les Hors-la-Loi du mariage.  Suivent des films environ tous les deux à trois ans, parmi lesquels Les subversifs en 1967, Allonsanfan en 1974, leur premier succès international, Padre Padrone en 1977, Palme d’or à Cannes, et La nuit de San Lorenzo en 1982. Ils passent un certain temps aux USA où ils réalisent Good morning Babylone en 1987.
Revenus en Italie, ils continuent toujours au même rythme. Citons Les affinités électives en 1996 et Les Mas des Alouettes en 2007. César doit mourir est leur 17ème long-métrage de fiction.
 

César doit mourir (Cesare deve morire)



De Paolo Taviani, Vittorio Taviani

Avec :
Cosimo Rega, Salvatore Striano, Giovanni Arcuri

Italie, 2012, 76min. italien ,

Le film retrace une histoire vraie. A la prison de Rebibbia, et plus précisément dans la zone de haute sécurité, on joue du théâtre. Le film commence par la représentation du Jules César de Shakespeare. Les acteurs sont de robustes gaillards. Le rideau tombe, le public se déchaîne en applaudissements. Puis l’image passe au noir et blanc. 
On suit alors la genèse du projet, les répétitions, les angoisses et les conflits entre prisonniers dans ce milieu carcéral dur : ceux qui sont emprisonnés ici, ne sont pas des enfants de ch?ur. Le texte du grand théâtre prend une épaisseur incroyable en résonance avec le vécu de ces hommes dont à aucun moment on n’interroge le passé et ce qui les a amenés là, ni leur sentiment de culpabilité éventuel. Seul leur face à face avec la pièce est dans le champ. Une fois, le décor, une grande photo d’un paysage au bord de mer, passe en couleur ? expression du rêve qui donne des couleurs à la vie. Aucun d’eux ne sort inchangé de cette expérience artistique. 
Le générique de fin précise qu’un des taulards a été gracié et est devenu comédien. Mais le plus important, c’est une remarque que fait un des prisonniers à la fin du film (je cite de mémoire) : ça fait vingt ans que je suis derrière des barreaux, je viens de me rendre compte seulement maintenant ce que c’est d’être enfermé. »
Question subsidiaire: si l’art en général et le théâtre (ou le cinéma) en particulier était plus présent dans la société - et plus particulièrement dans les couches les plus défavorisées de la population - y aurait-il moins de gens dans les prisons ? 
 

© Bellissima Films

Festivals :

Berlin 2012. David di Donatello 2012 : David du meilleur film et du meilleur scénario. Annecy, festival du film italien 2012

Projeté au Ciné-Festival en 2012. En compétition



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